Les premiers toits ouvrant étaient en tôle, souvent à commande manuelle, et réservés la plupart du temps aux berlines et véhicules de haut de gamme.
L'apparition des toits vitrés a popularisé cet équipement, en première monte ou en post-équipement. Chez les concessionnaires et agents des constructeurs automobiles, ou dans les centres automobiles indépendants, le toit ouvrant à poser était l'accessoire star.
Le plaisir de rouler les cheveux au vent arrivait même à faire oublier à l'acquéreur d'un toit ouvrant en accessoirie les risques liés à la délicate opération de découpage du pavillon. Certes, bien effectuée par un professionnel compétent, elle ne posait pas de problèmes particuliers, mais la pluie dans le véhicule était garantie en cas de travail approximatif.
Une option autrefois répandue
Aussi, à la fin du vingtième siècle, ce qui ne fait jamais qu'il y a une douzaine d'années, l'option toit ouvrant était-elle devenue courante sur tous types de véhicules, les monospaces ne faisant pas exception.
Certains d'entre eux étaient même équipés d'une version double de cet équipement. Le Renault Scénic, le Fiat Multipla et l'Opel Zafira dans leurs versions originelles permettaient ainsi aux passagers assis à l'arrière de profiter du bon air.
Les toits ouvrants de l'Opel Zafira avaient cependant la particularité d'être situés au-dessus de la première rangée de sièges, ce qui est classique, et de la troisième, ce qui l'est moins. En effet, cette troisième rangée était plutôt destinée à une utilisation exceptionnelle. Les passagers assis sur la deuxième rangée qui avaient de la tôle au-dessus de leur tête se trouvaient donc encadrés par deux toits pouvant s'ouvrir. J'avais pour cette raison renoncé à acquérir un Zafira malgré ses nombreuses qualités.
Les grands monospaces bénéficiaient aussi de ces merveilleux toits doubles, on peut citer par exemple le Renault Espace ou le Citroën Évasion. Quelques breaks en étaient également équipés, je crois que c'était le cas de la BMW 525 Touring et de certaines versions de l'Audi A3, mais j'avoue ne pas en être certain.
Disparition du double toit ouvrant
Par contre, de nos jours, le toit ouvrant double est devenu introuvable. Si la plupart des monospaces disposent d'une version équipée d'un toit intégralement vitré, seuls quelques uns permettent d'ouvrir leur toit panoramique.
Et, même pour ces derniers, seule la partie avant peut être ouverte, les passagers arrière profitant certes de la vue du ciel et de sa luminosité, mais étant privés de la caresse du vent dans leurs cheveux.
Il faut reconnaître que ces grandes surfaces transparentes ont du charme, mais j'aurais préféré pour mon prochain véhicule avoir deux surfaces vitrées ouvrantes de taille normale plutôt qu'un grand toit panoramique à moitié ou totalement fermé.
Je ne dois d'ailleurs pas être le seul, car un vendeur spécialisé dans l'occasion m'a dit que les véhicules à toit ouvrant se vendaient facilement, ce qui prouve qu'il y a bien une demande des clients pour les véhicules ainsi équipés.
Un choix de monospace difficile
Cela étant dit, je ne sais pas quel monospace à toit ouvrant choisir. Sauf erreur de ma part, les toits des monospaces compacts Citroën, Ford, Peugeot, Toyota et même Opel actuellement commercialisés peuvent bien être panoramiques mais ils sont aussi complètement fermés.
Dans la famille "à grand toit ouvrant à l'avant", il faut donc choisir entre le Mercedes B, le Kia Carens, le Volkswagen Touran ou le Renault Scénic. Liste non exhaustive bien sûr, mais qui correspond aux véhicules pouvant m'intéresser.
Si le Mercedes a pour lui le prestige de son nom et la qualité de sa finition, j'apprécie le design extérieur et intérieur du Carens, et aussi sa garantie de sept ans. Le Touran me plairait bien également, mais il sera bientôt renouvelé. Je préfère donc attendre encore un peu avant de prendre une décision.
Peut-être suis-je le seul acheteur de monospace compact à autant apprécier les toits ouvrants doubles. Mais si tel n'était pas le cas et si je n'étais pas un automobiliste aux demandes trop exceptionnelles, cela signifierait que les services marketing des constructeurs automobiles n'ont pas effectué les meilleurs choix en imposant à leurs clients potentiels des toits restant désespérément clos.