Est-on vraiment en mai ? Cette chaleur est digne des meilleurs étés, et donne nécessairement envie de quitter la ville pour partir en vacances.
Les séjours au bord de la mer hors saison sont mes préférés. J'échange volontiers quelques degrés en moins contre des plages désertes et des restaurants peu remplis.
Un rêve
Hélas, des obligations professionnelles et aussi familiales me retiennent en ville, mais rien ne m'empêchera de rêver.
Je ferme les yeux et imagine la plage de Pornichet, l'océan s'étendant devant moi à perte de vue, seul sur le sable, ni enfants, ni importuns s'approchant un peu trop près.
Le seul bruit que je veux bien entendre est celui des vagues, rien ne doit venir troubler mon repos. Dormir sur la plage est un grand bonheur, qui ne coûte rien et qui ne fait de mal à personne, il serait dommage de s'en priver.
Rêver permet de ne pas choisir entre la grande plage de la baie, celle de Sainte-Marguerite ou celle de Bonne Source. Profitons des trois à la fois, un des avantages de l'imagination.
Voyage dans le temps à Guérande
Après une heure de soleil et de lecture, ou de sommeil réparateur, j'aurais certainement envie d'une promenade. Pourquoi pas une visite à Guérande, ses maisons transportant au moyen-âge, et certainement une crêperie accueillante pour le touriste détendu.
Un autre jour j'aurais pu avoir une envie culturelle, visiter ce musée devant lequel je suis souvent passé, ou une envie artistique, et photographier les si beaux remparts, mais pas aujourd'hui où les envies gourmandes prennent le dessus.
En fin de journée, lorsque le soleil réchauffe sans brûler, je louerais volontiers un vélo pour pédaler à travers les marais salants, peut-être même m'arrêterais-je chez un saunier pour acheter un peu de sel de Guérande. J'aimerais tant pouvoir rapporter un souvenir de mon rêve.
Le port de Pornichet
Me laisser bercer par mes pensées, surtout ne pas regarder par la fenêtre, oublier les immeubles de ma rue, me concentrer sur la campagne bretonne et les rivages de Pornichet. Penser à l'eau, aux voiliers, à la baignade, pas au travail, aux ennuis, au quotidien.
Pour finir la journée, je ferais volontiers un dîner de galettes et de crêpes sur le port de Pornichet. À vrai dire, j'ignore si un restaurant en servant se trouve au port. Peu importe d'ailleurs, car nous sommes dans un songe, l'imaginer suffira à le faire exister le temps de la dégustation.
Il faut revenir à la réalité maintenant, merci lecteur de m'avoir accompagné dans mon rêve.